latest tweets ...

    follow me on Twitter

    Wednesday, December 21, 2005

    La République québécoise

    ik - bravo! Un peu trop fort peut-être, mais je suis d'accord avec ces ideés en générale ... De Kebak

    Le Québec est une machine.

    Cette machine carbure aux ressources qu’elle extirpe vigoureusement des derniers éléments actifs et dynamiques d’une population écrasée. Sans relâche, la machine québécoise œuvre à produire des individus impuissants, dépendants, dévirilisés, dépressifs et inaptes à l’action signifiante. Sans cesse, l’État québécois extirpe à ses serfs énergie et vitalité, et leur ré-insuffle en échange néant, impuissance, rêves nihilistes, et infirmité sans fond.

    L’appareil d’État québécois, déterminé en dernière instance par une junte de démagogues lyriques, est un dispositif se déployant selon une magnitude toujours grandissante. La population de cet État est encadrée mentalement, soumise économiquement, et continûment muée en "ce que l’on juge être nécessaire". Toujours, la population de la province de Québec est perçue par son élite comme consistant en une pâte malléable absolue. Pour le socialeux québécois dominant, la population n’est que ce terrain de jeu extatique où l’on peut réaliser, en toute liberté, de très "citoyens" châteaux de sable. La "personne", pour l’élite culturante gaugauche québécoise, n’est que la matière première de projets sociaux démentiels. Un "individu", au Québec, c'est déja quelque chose qui devrait être "amélioré", qui devrait devenir "autre chose", qui devrait déja "ne plus être".

    Les discours qui fondent l’État québécois sont ceux de la bienfaisance et de la gentillesse. Plus vous montez dans la stratification sociale québécoise, plus vous croisez des amoureux de l’État. Plus vous marchez vers les quartiers riches, plus vous croisez des gens "de gauche". Au Québec, la bien-pensance est directement secrétée par une élite technocratique, artistique, médiatique et intellectuelle dégénérée. Au Québec, plus vous bénéficiez du régime, plus votre idéologie est "bien-pensante" et "militante". L’absolue totalité des discours québécois "en lutte" participe activement au prolongement du projet étatique national, au déploiement d’un projet de transfiguration de l’homme, à l’actualisation d’un projet constructiviste d’instauration de la larve assistée ultime. Ce projet, il va sans dire, est toujours présenté comme ne pouvant qu’être "souhaitable". La bienfaisance militante domine le projet étatique québécois, et c’est toujours sous un fond de chantage moral que ce projet avance. Ici, la mort est actualisée par un sourire.

    Depuis la Révolution tranquille, la forme de l’État québécois a progressivement évolué vers celle d’un "Comité de salut public" omniprésent. Quand une problématique technique quelconque se dresse devant l’avancée inaltérable de l’État social québécois, l’élite intellectante de service proclame immédiatement la solution évidente, une solution qui toujours justifie l’intensification de l’encadrement cognitif d’une population servile constamment remodelée. Une fois cette proclamation énactée, toutes formes de propos contradictoires sont automatiquement mises au banc de la société.

    Au Québec moderne, il n’y a toujours qu’une seule Vérité. Cette Vérité, c’est celle de l’évidence absolue de la nature "palpitante" et "attractive" d’un projet dirigiste de ré-éducation et de re-formatage idéologique constructiviste d’une populace qui, toujours, doit être "améliorée". Tout de ce qui ose, même discursivement, sortir des visées du bulldozer social québécois devient automatiquement rattaché à la grande famille des "blasphémateurs".

    Le "Québécois" est celui qui a reçu l’injonction de rêver à "un monde meilleur". Ce "monde meilleur", lui, n’est constitué que d’un plan global d’annihilation de l’individu libre, de destruction de l'individu digne. Au Québec, tout ce qui "réclame votre participation" à l’élaboration d’un "monde meilleur" se devra d'être, sans relâche, combattu d’une force olympienne.

    No comments: