Ce matin, j'ai déjeuné avec un de mes plus proches amis. On se voit tous les jours, mais ce n'est pas souvent qu'on prend le temps de passer même quelques minutes tranquilles entre nous.
Il ne travaille pas, mon ami. Il n'a pas d'emplois, pas d'enfants, pas de femme. Il passe ses journées à la maison, soit à l'éxtérieur, soit à l'intérieur, selon la météo. Il n'a pas de salaire, mais il ne paie pas d'impôts, il n'a pas de factures, ni soucis d'argent non plus. C'est vrai qu'il reçoit pas mal de choses des autres, surtout moi et mes deux filles (et mes voisins à coté de temps en temps), mais généralement il vit sa vie libre des choses qui nous font tourner en rond tous les jours.
Ce matin, au déjeuner, et en pensant à sa liberté, je me suis demandé s'il n'était pas plus content que nous autres. Même s'il ne possède rien, il semble heureux de vivre, de dormir quand il le veut, de voir ses amis (il est toujours content de me voir, et j'aime ça), de manger et de boire, de travailler sur ses petits projets dans le jardin. Ce matin, je lui ai demandé son opinion sur le résultat des élections. Comme d'habitude, il n'avait rien à m'offrir. Il reste toujours silencieux sur les questions politiques. Mais je sais que ça ne le dérange pas.
Je me suis demandé aussi si moi aussi je serais plus content si je vivais ma vie comme la sienne, en me débarassant des possessions, des horaires fixes, des questions d'argent, des besoins matériaux. Certes, il serait plus difficiles pour moi, avec deux enfants à faire vivre, et une hypothèque, et un faible pour le café. Mais je crois qu'il existe des leçons dans la vie de mon ami. Et je vais essayer d'en apprendre le plus possible.
(Oh. Voici une photo de mon ami. Il a l'air content, non?)
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Wednesday, January 25, 2006
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