André Pratte (La Presse)
Aujourd'hui s'ouvre, à Québec, le Sommet de la francophonie. Des dizaines de chefs d'État et de gouvernement, dont le président Sarkozy de France, discuteront crise financière, environnement, et place du français dans le monde.
Curieusement, bien que les Québécois attachent une importance considérable à leur langue, ils ne semblent pas très sensibles à ce qui se passe dans la francophonie internationale. Ils y voient quelque chose d'artificiel, de déconnecté. De grands événements protocolaires sans portée réelle.
Pourtant, plus le français est une langue internationale forte, meilleures sont ses chances de survivre chez nous. Il ne s'agit pas que le français déloge l'anglais, évidemment. Mais il faut s'assurer qu'il demeure une des langues principales de la culture, de la science et de la politique mondiales. Pour que cela soit, il faut une Organisation mondiale de la francophonie présente, active, forte.
La francophonie internationale, vous y croyez?
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